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Un cycle solaire inhabituel

La surface du Soleil, photographiée le 28 octobre 2003 © SOHO
Un cycle solaire inhabituel

Tous les jours par un beau ciel dégagé, les animateurs du Planétarium profitent de la magnifique place aménagée devant l’institution pour initier les visiteurs à l’observation du Soleil. Grâce à un télescope spécialisé, permettant d’observer le Soleil en couleur rouge, il est possible de détecter les taches solaires à la surface du Soleil, ainsi que les protubérances visibles au pourtour de celui-ci. Selon l’intensité de l’activité du Soleil, ces éruptions se produisant à la surface peuvent être très spectaculaires.

Un niveau d’activité inhabituel

Mais voilà, depuis les derniers mois, le Soleil demeure toujours « calme », son activité se situant bien en deçà des prédictions des spécialistes. En fait, selon les astronomes, l’été 2013 devait marquer le maximum de l’activité solaire du cycle actuel. Il est évident que quelque chose cloche dans les modèles! Pour certains astronomes, rien d’alarmant à l’horizon. La durée d’un cycle solaire peut varier entre 10 et 13 ans et l’amplitude entre le minimum et le maximum de l’activité peut aussi changer passablement. Le cycle actuel démontrera tout simplement une activité solaire peu importante. Pour d’autres au contraire, une activité accrue devrait survenir dans un futur rapproché. D’ailleurs, dans le passé, certains cycles solaires ont présenté, non pas un, mais deux pics d’activité solaire intense. Ils croient donc que le cycle actuel présentera un autre pic au début de l’année 2014. Le consensus est difficile. Mais les astronomes sont unanimes pour dire que le cycle solaire actuel sera beaucoup moins actif que les précédents. C’est une bonne nouvelle pour les propriétaires de satellites en orbite autour de la Terre qui doivent protéger adéquatement leurs équipements des tempêtes solaires, fréquentes lors d’un cycle actif. Moins de tempêtes, moins de danger. Malheureusement, c’est une moins bonne nouvelle pour les amoureux de la nature.

Un impact sur les aurores boréales

Le gaz très chaud projeté lors d’une tempête solaire, composé principalement de particules, est freiné et capté par le champ magnétique terrestre. Ce dernier dirige alors les particules vers les pôles magnétiques de la Terre. En pénétrant dans l’atmosphère terrestre, les particules interagissent avec les atomes de la haute atmosphère et produisent des rideaux dansants de couleurs rouge, verte ou jaune, les aurores boréales ou australes. Avec une activité solaire faible, moins d’aurores seront au rendez-vous. La patience des observateurs sera donc de mise en cette fin d’année 2013.

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