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Espace pour la vie et le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique de l’ONU organisent un événement virtuel pour réfléchir et inciter à la préservation de la biodiversité

Montréal, le 21 mai 2020 - 

À l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement (le 5 juin 2020) dont la Ville de Montréal est la ville hôte en Amérique du Nord, Espace pour la vie et le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (SCDB) de l’ONU organisent une rencontre virtuelle pour imaginer l’avenir de notre planète (de nos villes, de nos espaces) et réfléchir à la cohabitation entre les espèces dont l’humain fait partie. Par cet événement, Espace pour la vie renforce son engagement en faveur de la protection de la diversité, poursuit sa mission hors de ses murs dans le but ultime d’inciter les gens à l’action et souhaite jouer un rôle actif encore plus grand dans les projets environnementaux de la société.

 

Pour ce rendez-vous virtuel unique intitulé Activer le potentiel humain en faveur de la biodiversité, le SCDB et Espace pour la vie ont le privilège de réunir, sur un même panel,  quatre scientifiques engagé.e.s de renom: Anne-Sophie Gousse-Lessard, chercheuse en psychologie sociale et environnementale; l’auteur humaniste Matthieu Ricard, Stanley T. Asah, chercheur en psychologie de la conservation, et la militante en environnement Vandana Shiva.

 

Une réflexion pertinente et essentielle sur le « vivre ensemble »

Cet événement veut marquer un temps d’arrêt, dans le contexte actuel, afin d’explorer les façons d’éveiller chez l’humain son potentiel  à préserver la biodiversité et à se rapprocher de la nature afin de mieux orienter nos actions collectives futures. Des acteurs de tous les milieux (scientifiques, artistes, éducateurs.rices, citoyen.ne.s, militant.e.s et Autochtones) et de partout dans le monde réfléchiront ensemble sur le thème de l’environnement. Quel est notre rapport individuel et collectif à la nature, à la biodiversité ? Vers quoi notre attention collective pour la planète doit-elle se porter? Quels types de projets devrait-on poursuivre?

 

Un événement auquel le grand public est aussi convié sur les réseaux sociaux

Le grand public pourra assister en direct comme spectateur au panel de discussion et ainsi être témoin privilégié de la réflexion. Espace pour la vie diffusera le panel en Facebook Live.

 

Vendredi 5 juin

10 h 30 à 11 h 15  - Panel de discussion en Facebook Live*

*L’entièreté de l’événement de trois heures sera disponible sur notre site web après l’événement.

Pour en savoir plus et assister au panel :

https://espacepourlavie.ca/activer-le-potentiel-humain-en-faveur-de-la-biodiversite

 

#ActionBiodiversité | #PourLaNature

 

Citations

« Dans le contexte très particulier que nous vivons actuellement, nous souhaitons par cet événement aller encore plus loin ensemble, avec humilité, en créant un dialogue productif entre de multiples intervenants, a déclaré Charles-Mathieu Brunelle, directeur d’Espace pour la vie, pour imaginer, construire et inspirer un futur solidaire et bienveillant. »

 

« La Ville de Montréal est très fière d’être l’hôte, en Amérique du Nord, de la Journée mondiale de l’environnement. Les Villes ont un rôle majeur à jouer dans la transition écologique, que ce soit en matière de mobilité, de verdissement, de réduction des gaz à effet de serre ou d’éducation. Cet événement virtuel favorisera la mise en commun des efforts pour trouver des solutions permettant aux villes d’être plus résilientes face aux changements climatiques », a déclaré Laurence Lavigne Lalonde, responsable de la transition écologique et de la résilience, d'Espace pour la vie et de l'agriculture urbaine au sein du comité exécutif de la Ville de Montréal.

 

« Il est urgent que nous agissions tous pour bâtir un mode de vie en harmonie avec la nature, la base d’une économie globale résiliente et durable.  Cet événement nous amènera à travailler ensemble et à mettre de l’avant les solutions qui se trouvent dans la nature, », a dit Elizabeth Maruma Mrema, secrétaire exécutive par intérim de la Convention sur la diversité biologique.

 

Biographies des panélistes

Anne-Sophie Gousse-Lessard

Anne-Sophie a complété un doctorat en psychologie sociale et environnementale ainsi qu’un post-doctorat sur l’adaptation aux changements climatiques. Elle est maintenant professeure associée à l’Institut des sciences de l’environnement (ISE) de l’UQAM, chercheuse associée au Centre de recherche en éducation et formation relative à l’environnement et à l’écocitoyenneté (Centr’ERE) ainsi qu’à la Chaire sur la transition écologique de l’UQAM, et agente de recherche au sein du Réseau inondations intersectoriel du Québec (RIISQ). Ses intérêts de recherche portent notamment sur les processus motivationnels, leviers et barrières, sous-tendant le changement de comportement (individuel et collectif) et l’écocitoyenneté. Elle s’intéresse particulièrement à la mobilité durable (via le Chantier auto-solo), à l’écoanxiété et au militantisme dans une perspective de transformation sociale. Chargée de cours, blogueuse pour le média Unpointcinq et conférencière, elle s’implique également au sein du conseil d’administration du Réseau des femmes en environnement.

 

Matthieu Ricard

Matthieu Ricard est moine bouddhiste, auteur, photographe, scientifique et initiateur de projets humanitaires en Asie. Il détient un doctorat en génétique cellulaire. Lors d’un voyage en Inde en 1967, Matthieu rencontre des maîtres spirituels tibétains. Il s’établit dans l’Himalaya en 1972, après sa thèse en génétique cellulaire à l’Institut Pasteur, et devient moine en 1979, puis interprète français du Dalaï-lama en 1989. Il a donné de nombreuses conférences dont une dizaine au Forum économique mondial de Davos ainsi qu’aux Nations Unies. Auteur de nombreux ouvrages, Matthieu Ricard participe activement, en tant que scientifique et moine bouddhiste, à la recherche scientifique en neurosciences sur les effets de la méditation sur le cerveau. Il a d’ailleurs cosigné plusieurs publications scientifiques à ce sujet. À titre de photographe, il a publié une dizaine d’albums et dédie l’intégralité de ses droits d’auteur à l’association humanitaire Karuna-Shechen qu’il a créée. En 2019, cet organisme est venu en aide à plus de 380 000 personnes au Tibet dans le domaine de l’éducation, de la santé et des services sociaux.

 

Stanley T. Asah

Stanley T. Asah est professeur agréé de l’Université de Washington spécialisé dans les dimensions humaines de la gestion des ressources naturelles, avec un intérêt particulier pour la psychologie de la conservation. Il étudie les moyens d'orienter le comportement humain, organisationnel et politique vers la durabilité et la conservation. Son intérêt pour les dimensions humaines de la conservation s’articule autour de sujets multiples : les manières de sensibiliser les gens – en particulier les enfants – au plein air; les stratégies efficaces pour motiver les comportements pro-environnementaux; les réponses sociales aux risques environnementaux tels que les feux de forêt; les impacts sociaux et l'acceptabilité sociale des systèmes d'énergie renouvelable; et la mise en valeur des bénéfices des écosystèmes pour encourager les comportements favorables à la gestion responsable de l’environnement. Il s'intéresse également à la manière d'utiliser les sciences psychologiques, y compris le marketing social et la communication persuasive, pour initier, orienter et soutenir des comportements pro-environnementaux ayant trait notamment à la conservation et à l'efficacité énergétique.

 

Vandana Shiva

Vandana Shiva est une universitaire indienne et militante écologiste ayant consacré près de cinq décennies de sa vie à la protection de la biodiversité. Elle a obtenu son doctorat sur les fondements de la théorie quantique à l'Université de Western Ontario. Ses recherches scientifiques et son travail en conservation de la biodiversité auprès de communautés locales, notamment auprès des femmes, s’inscrivent dans un nouveau paradigme d’interconnexion et de non-séparabilité qu'elle nomme la « biodiversité de l'esprit ». Son travail a démontré la façon dont la conservation de la biodiversité peut permettre à l’humanité de produire davantage de nourriture, d’être en meilleure santé ainsi que de réduire la faim, la maladie et la pauvreté dans le monde. Basée à Delhi où elle a fondé l'Université de la Terre et mis sur pied une ferme vouée à la conservation de la biodiversité, Mme Shiva a publié une vingtaine d’ouvrages et codirige le Forum international sur la mondialisation dont elle est également membre du conseil d'administration. Vandana Shiva est l’une des figures de proue du mouvement de solidarité mondiale appelé Démocratie de la Terre.

 

Un projet du Laboratoire des possibles d’Espace pour la vie

Activer le potentiel humain en faveur de la biodiversité est un projet du Laboratoire des possibles, un espace de connexion et d’échange en innovation ouverte créé par Espace pour la vie en 2020 et réunissant des acteur.rice.s de tous les horizons pour résoudre des enjeux reliés à la biodiversité, au développement durable et aux changements climatiques. Le Laboratoire des possibles  aura un pouvoir d’accélération sur le développement de projets innovants visant à agir favorablement pour la planète de concert avec des citoyen.ne.s, des expert.e.s, des employé.e.s, des organismes et des organisations, en les invitant à passer à l'action.

 

Espace pour la vie

Espace pour la vie regroupe sur un même site le Biodôme, l’Insectarium, le Jardin botanique et le Planétarium Rio Tinto Alcan. Ces quatre institutions prestigieuses de la Ville de Montréal forment le plus important complexe en sciences de la nature au Canada. Ensemble, elles amorcent un mouvement audacieux, créatif et urbain, où se repense le lien entre l’humain et la nature, et où se cultive une nouvelle façon de vivre.

Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique de l’ONU

Ouverte à la signature au Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992 et entrée en vigueur en décembre 1993, la Convention sur la diversité biologique est un traité international pour la conservation de la diversité biologique, l’utilisation durable des éléments de la diversité biologique et le partage équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques. La Convention, qui compte 196 Parties, profite de la participation quasi universelle des pays. La Convention cherche à aborder toutes les menaces qui pèsent sur la diversité biologique et les services écosystémiques, y compris les menaces associées aux changements climatiques, au moyen d’évaluations scientifiques, du développement d’outils, de mesures d’encouragement et de processus, du transfert de technologies et de bonnes pratiques, et de la participation pleine et active des parties prenantes compétentes, dont les communautés autochtones et locales, les jeunes, les ONG, les femmes et les gens d’affaires. Le Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques est un accord subsidiaire de la Convention.  Il a pour but de protéger la diversité biologique contre les risques possibles que représentent les organismes vivants modifiés issus de la biotechnologie moderne. Cent soixante-trois pays ainsi que l’Union européenne ont ratifié le Protocole de Cartagena à ce jour. Le Secrétariat de la Convention et de son Protocole de Cartagena est situé à Montréal. Pour en savoir plus, voyez le site www.cbd.int.

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