Dans son territoire, le dendrobate à tapirer se déplace par petits bonds. Il est fonceur, agressif et territorial. Les conflits pour la possession d’une femelle ou pour revendiquer un territoire sont fréquents.
Mâles et femelles choisissent un secteur forestier encore jeune qu’ils occupent pendant quelques semaines. Quand survient la saison des pluies, ils se déplacent vers des zones de forêt mature et choisissent des sites propices à passer la mauvaise saison, soit dans des trous d’arbres, soit à la base des feuilles d’un palmier. Le dendrobate à tapirer est alors moins actif et mange peu.
Le mot «tapirer» signifie teindre, d'où son nom anglais. Dans certaines communautés autochtones, le mucus du dendrobate à tapirer est frotté sur la peau dénudée de jeunes perroquets. Cela provoque la repousse de plumes ayant une belle couleur jaune ou rouge. Ces plumes sont très recherchées pour la confection de parures de tête traditionnelles.
Pour le moment, les populations de dendrobate à tapirer sont relativement stables mais, à cause de sa grande beauté, il a été récolté abondamment pour approvisionner les animaleries. Actuellement on le reproduit en captivité mais il ne fait aucun doute que plusieurs individus sont encore capturés en nature.
Il y a un autre danger qui le menace, c’est la destruction de son habitat.