Le bouleau jaune est l'arbre emblématique du Québec depuis le 17 novembre 1993. Le bouleau jaune fournit l'un de nos principaux bois durs de sciage. Trop lourd pour flotter, il a échappé à l'industrie des pâtes et papier. Aussi dur que celui du chêne blanc mais moins que celui de l'érable à sucre, son bois à grain serré est fort, résistant et lourd. Il prend bien les peintures. Au XVIIIe siècle, on le préférait au chêne pour construire les parties immergées des navires. De nos jours, on s'en sert en parqueterie et pour faire des meubles de qualité, des boiseries, du contre-plaqué, du placage, des traverses de chemin de fer et des cercueils. Il dégage beaucoup de chaleur lorsqu'on le brûle comme bois de chauffage. Cet arbre très aromatique contient de l'essence de wintergreen, ou salicylate de méthyle. On obtient un excellent thé parfumé par l'infusion de ses feuilles ou de ses rameaux. Comme tous les bouleaux, il peut être entaillé au printemps. Sa sève coule abondamment mais il en faut une grande quantité pour obtenir un peu de sucre. On peut, par fermentation, transformer la sève en bière. Certains l'appellent à tort merisier, probablement à cause d'une certaine similitude de la forme des feuilles des deux arbres.