Le jardin Leslie-Hancock, qui met en valeur des collections d’Éricacées, est magnifique du début de mai au début de juillet, mais c’est en juin qu’il est à son apogée. Cet écrin de verdure aménagé au sud-ouest de l’Arboretum, renferme une centaine d’espèces d’Éricacées dont certaines plantes indigènes au Québec, telles que le thé des bois et le thé du Labrador ainsi que plusieurs centaines de cultivars de rhododendrons, d’azalées et de bruyères.
La culture des Éricacées nécessite des conditions particulières: un sol acide riche en humus, humide et bien drainé, et un site assurant une protection hivernale efficace aux rhododendrons les moins rustiques. Les conifères qui ceinturent le jardin jouent ce rôle et forment un rempart contre les vents froids et desséchants et favorisent l’accumulation d’une couverture de neige isolante.Les chênes et les conifères protègent les rhododendrons en tamisant la lumière du soleil. Leurs feuilles fournissent chaque année un paillis naturel qui en se décomposant contribue à l’acidification du sol.
Les chênes et les conifères du jardin tamisent aussi la lumière et protègent du soleil direct les rhododendrons et certaines espèces ombrophiles du jardin. De plus, la chute de leurs feuilles chaque automne procure un paillis naturel qui en se décomposant contribue à l’acidification du sol.
Le jardin est dédié à M. Leslie Hancock (1892-1977) qui a été un grand promoteur de la culture des rhododendrons au Canada.
Jardin d’ombre
Ruisseau fleuri
Maison de l’arbre Frédéric-Back
Jardin aquatique
Jardins d'accueil
Jardin de la Paix
La collection de lilas
Jardin de Chine
Jardin-jeunes
Jardin alpin
Jardin japonais
Jardin Leslie Hancock
Jardin des arbustes
Jardin des plantes toxiquesJardin des plantes médicinalesJardin de monastèreCoin du Québec
Jardin des nouveautés
Jardin nourricier
Jardin des plantes vivaces
Arboretum
Roseraie
Jardin des Premières-Nations
Dans les plans de l’Arboretum, Henry Teuscher avait prévu une section dédiée aux Éricacées. Dès 1958, la pépinière du Jardin comprenait une section réservée aux essais de certains cultivars de rhododendrons et d’azalées.
Jusqu’au milieu du 20e siècle, on pensait qu’il était impossible de cultiver des rhododendrons sous notre climat rigoureux. C’est grâce à l’horticulteur Leslie Hancock que leur culture s’est développée au pays.
Au cours de sa carrière, Leslie Hancock expérimente de nombreuses sélections de rhododendrons et participe à la fondation de la Société de Rhododendrons du Canada en 1972. Il a dessiné gracieusement les plans de ce jardin, en plus de faire don de nombreux spécimens.
Inauguré en 1976, le Jardin des Éricacées a été rebaptisé Jardin Leslie-Hancock en 1986. Il s’agit de notre seul jardin associé à un nom d’individu.
L’azalée et le rhododendron appartiennent à la même famille (Éricacées) et au même genre (Rhododendron). En résumé, les azalées ont généralement des feuilles caduques et leurs fleurs comptent cinq étamines, tandis que les fleurs des rhododendrons ont dix étamines et leur feuilles sont généralement persistantes.
Marjorie Hancock a créé au début des années 1980, un rhododendron en l’honneur de son père. Le Rhododendron ‘Leslie’s Legacy’ est le résultat d’un croisement entre Rhododendron punctatum et Rhododendron dauricum var. album. Lors du dévoilement de la plaque commémorative en mémoire de Leslie Hancock, sa fille en a fait cadeau au Jardin botanique.
La floraison de l’hamamélis (Hamamelis mollis `Brevipetala`) du printemps en mars annonce le retour de la belle saison. Il s’agit de la floraison la plus hâtive au Jardin botanique de Montréal.