Cette serre vous présente de magnifiques spécimens d’orchidées et d’aracées dans un décor évoquant les ruines d’une ancienne forteresse envahie par les plantes tropicales. Les espèces et les cultivars présentés varient selon leur période de floraison, moment où leur intérêt est optimal.
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Le fait que les orchidées soient si nombreuses – on dénombre 750 genres et 30 000 espèces –, et si répandues sur Terre, témoigne d’une formidable adaptation et d’une évolution très étroite avec les organismes assurant leur multiplication. Plusieurs d’entre elles exigent la présence d'un insecte spécifique pour leur fécondation!
Les aracées, que l’on retrouve essentiellement dans les zones tropicales, comptent près de 110 genres et 3 300 espèces. Ces plantes aux inflorescences souvent discrètes, possèdent d’ingénieux mécanismes d’adaptation. Plusieurs d’entre elles – diffenbachias, philodendrons, pothos – sont des plantes robustes qui verdissent nos intérieurs.
Connaissez-vous Henry Teuscher (1891-1984)? Horticulteur et architecte paysagiste, il a conçu les plans du Jardin botanique de Montréal pour en devenir ensuite le premier conservateur. Il est à l’origine de la collection d’orchidées, plantes auxquelles il vouait une passion sans borne. Ses travaux lui ont permis d’inscrire le genre Teuscheria dans le grand livre des orchidées.
La collection des orchidées est l’une des plus importantes au Jardin botanique de Montréal, tant par sa taille que par l’intérêt qu’elle suscite. Elle compte près de 4 000 spécimens, représentant seulement 276 des 750 genres connus.
Les racines d’orchidées sont recouvertes d’un voile composé de plusieurs couches de cellules spongieuses. C’est le vélamen. Très pratique, il peut jouer différents rôles. L’eau est abondante? Il se gorge d’humidité qui abreuvera la plante si les conditions changent. La plante entre en contact avec l’écorce d’un arbre? Les cellules du vélamen deviennent adhérentes. Voilà l’orchidée bien fixée sur son hôte.