Menu global

La transplantation, une opération risquée

Français
Bulbes à transplanter
Crédit photo : Biodôme de Montréal (Andrée Nault)
Allium tricoccum

La transplantation ne constitue pas la meilleure approche pour favoriser la conservation de l’espèce en milieu naturel. Contrairement à ce qu’on peut penser, les plants matures transplantés dans un nouveau milieu se développent lentement et prennent peu d’expansion. D’ailleurs, c’est souvent par les graines qu’ils produisent et qui s’établissent à leur tour dans le sous-bois, qu’une nouvelle colonie se forme. Malgré tout, la transplantation se révèle parfois la seule solution pour sauver des plants d’une destruction certaine. C’est donc plus particulièrement dans le cas d’un sauvetage de plants d’ail des bois voués à disparaître que les informations suivantes sont fournies.

Le printemps, évidemment!

Comme dans le cas de l’ensemencement, il est fortement recommandé de transplanter l’ail des bois au printemps. En outre, le choc de transplantation sera réduit si les plants sont remis en terre rapidement après avoir été prélevés. Les plants prélevés en bouquets avec un bloc de terre seront moins exposés à la sécheresse. Même si les bulbes dont vous disposez n’ont plus de racines, ils devraient pouvoir en produire de nouvelles et survivre, s’ils sont intacts.

Privilégiez les parcelles

L’établissement de transects, tel que décrit dans le paragraphe « Ensemencement en parcelles », semble la méthode indiquée pour la transplantation de plants ou de bouquets. Une parcelle de 25 cm X 25 cm peut recevoir entre cinq et dix plants, selon leur taille. Installez les plants de façon à ce que le col du bulbe soit au niveau du sol (croquis 2). Une plantation trop profonde pourrait nuire à l’émergence. À l’inverse, les bulbes placés trop en surface pourraient sécher. Il est important de les couvrir de terre et de tasser légèrement. Replacez une généreuse litière sur le bouquet. 

Add this

Partager cette page