Au sud des côtes du Labrador se trouve un paysage côtier bordé par l’océan Atlantique. C’est dans cette partie du monde que l’on retrouve les oiseaux de la famille des alcidés, dont les macareux moines, ces petits oiseaux, aussi agiles dans l’air que dans l’eau. Leur ballet est tout simplement éblouissant!
Un monde d’oiseaux juchés dans les hauteurs
Dans un paysage qui nous transporte sur une côte rocheuse du Labrador, on peut observer dans les falaises escarpées du Biodôme une soixantaine d’oiseaux de la famille des alcidés, dont deux espèces : le guillemot marmette et le macareux moine. Ce dernier, à cause de son gros bec coloré, mérite bien son surnom de perroquet de mer.
Au Biodôme comme dans le milieu naturel, les alcidés forment des colonies dans les falaises. En nature, vivre en groupe procure une multitude d’avantages. Cela permet de faciliter la recherche d’un partenaire pour la reproduction et le repérage de zones d’alimentation et de mieux se défendre contre un prédateur. Les falaises étant difficiles d’accès pour les mammifères terrestres, elles offrent un milieu bien protégé pour y élever ses petits.
Été nordique au Biodôme
Dans l’écosystème des Côtes du Labrador, le visiteur est soudainement transporté à l’est du Canada. Et pour favoriser son immersion, le Biodôme de Montréal a ouvert l’habitat afin de lui faire vivre, été comme hiver, des températures fraîches maintenues entre 12 ºC et 15 ºC dans cet écosystème. Un vrai mur de glace a même été installé du côté des visiteurs pour que l’immersion soit encore plus réelle. L’observation des macareux moines et des guillemots marmettes au Biodôme est probablement l’idée la plus rafraîchissante à Montréal en pleine canicule!
Quelques faits et chiffres
- Les macareux moines et les guillemots marmettes appartiennent à la famille des alcidés.
- La durée du jour suit le cycle propre à la région des côtes du Labrador.
- La formation rocheuse reproduite dans cet écosystème est le schiste argileux.