Lors de leur migration, des oiseaux se déplacent sur de grandes distances, souvent sur des milliers de kilomètres. Ce voyage demande un instinct de survie forgé sur des millions d’années d’adaptation. Jean-Philippe Gagnon, de l’équipe du Biodôme, décrit différents parcours migratoires empruntés par ces espèces en Amérique du Nord.
Les oiseaux du Québec, principalement des insectivores, passent leur hiver sous les tropiques. Pour revenir de ces régions chaudes, ils empruntent quatre trajectoires principales qu’on peut comparer à des autoroutes aériennes :
- La voie du Pacifique
- La transcontinentale
- La route du Golfe du Mexique
- La voie de l’Atlantique
Ces parcours comportent des défis. Il y a parfois des collisions. Les voies migratoires sont aussi perturbées par l’étalement urbain, des tours de télécommunication ou des éoliennes. Des aires de protection et des haltes migratoires aident toutefois les oiseaux à trouver un abri ou un peu de nourriture.
Durant les grands déplacements, des oiseaux migrateurs peuvent s’égarer. Parfois des pélicans se sont donc retrouvés sur le bord du fleuve Saint-Laurent. Plus de 150 espèces perdues sont ainsi passées par mégarde en visite sur le territoire du Québec.
En savoir plus
- Animation basée sur des données réelles des déplacements d’oiseaux - All about birds
- Définition du corridor écologique - Gouvernement du Québec