Le jardin de la Colline

Nous habitons près du mont Orford un lopin de 15 acres de terre qui nous permets de protéger des arbres, des fleurs et des plantes indigènes et de les intégrer à notre environnement et à notre jardin.

Étant sensible aux enjeux environnementaux et passionnée des fleurs, je consacre maintenant beaucoup de temps à diversifier et à harmoniser la composition de mon jardin. Nous intervenons peu sur l’ensemble pour conserver l’aspect donné par la nature elle-même.

J’ai dans mon jardin les incontournables arbustes à fleurs (éricacées) tels rhododendron, azalées, les rosiers, lilas et bien sûr un forsythia qui donne le signal de la belle saison! De plus, les fleurs vivaces, les indigènes et annuelles se retrouvent un peu partout sur notre propriété pour accueillir des pollinisateurs, les colibris, les différents papillons, certains oiseaux et c’est réussi! J’essaie de fleurir notre espace du printemps à l’automne avec différentes plantes. Notre marronnier à lui seul accueille des milliers de pollinisateurs lors de sa floraison. Le pimbina et les pommiers indigènes font le reste!

Je cultive aussi un petit potager bien protégé des animaux du parc. Nous avons semé du trèfle blanc pour faire une transition et éloigner les scarabées japonais et ainsi diminuer  « l’espace pelouse ».

Nous visitons différents jardins depuis des années lors de nos voyages ici et ailleurs. Nous sommes membres de la Société Québécoise de la pivoine et avons introduit plusieurs pivoines à notre jardin depuis quelques années.

Les activités reliées à l’entretien de mon jardin est pour moi un exercice thérapeutique et qui me procure un grand bien-être. Je partage avec mes amies mes découvertes, mes bons coups et les vivaces lors de la division. Je lis les chroniques du jardinier paresseux régulièrement pour améliorer mes connaissances et pour réduire les efforts au jardinage. :)

Ginette Henri
Orford