L’être humain consomme des insectes et des plantes sauvages depuis des millénaires. Sonia Charest, responsable de l’éducation à l’Insectarium de Montréal, et Évelyne Daigle, coordonnatrice à la Maison de l’arbre Frédéric-Back, expliquent les avantages de redécouvrir ces aliments bénéfiques pour la santé.
L’événement Croque-insectes a vu le jour quelques années après l’ouverture de l’Insectarium, en 1993. Bien que curieux, la plupart des gens présents étaient choqués qu’on les invite à goûter à des insectes.
Pourtant, en plus d’être nutritifs, les insectes peuvent avoir très bon goût. Et les ajouter à notre alimentation permettrait de réduire la pollution liée à la production de viande.
Un mets de plus en plus populaire
Les insectes peuvent être mangés séchés, dans des craquelins, des biscuits ou de la farine. On les trouve aussi dans les ingrédients de barres énergétiques populaires auprès de certains athlètes.
Élevés en grand nombre, les grillons, les ténébrions et les sauterelles comptent parmi les insectes consommés. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), adopter cette source de nourriture pourrait offrirait une solution pour la sécurité alimentaire sur la planète.
Des produits sauvages dans nos assiettes
Dans les forêts du Québec, il est possible de trouver un grand nombre de produits comestibles. Le sapin ou le thuya se dégustent notamment en gelée. On peut aussi remplacer les câpres par des boutons de marguerites et le poivre par des cocottes d’aulne séchées et broyées.
Parmi les autres éléments comestibles de la forêt boréale, les pousses printanières de conifères peuvent aussi être ajoutées à des salades ou être conservées dans du vinaigre. Des baies sauvages sont aussi consommées à différentes périodes de l’année. Les Premières Nations et plusieurs de nos grands-mères avaient l’habitude de la cueillette de ces produits de la forêt.