Qu’ont en commun les plantes des familles des Bégoniacées et les Gesnériacées pour être présentées dans la même serre? Leur beauté, leur grande diversité et leurs nombreuses stratégies d’adaptation? Sans doute, mais vous auriez aussi de bonnes chances de les repérer dans des habitats semblables au cœur des régions tropicales et subtropicales du monde. Plus précisément, ces plantes se trouvent dans les zones où l’humidité est élevée, au moins une partie de l’année.
Les Bégoniacées et les Gesnériacées occupent une grande variété d’habitats, de la forêt tropicale de basse altitude jusqu’en région montagneuse. Elles se trouvent souvent là où l’humidité est élevée – falaises ruisselantes, forêt de brume, etc. Paradoxalement, elles occupent aussi les forêts tropicales où alternent saisons des pluies et saisons sèches. Dans ces milieux, on trouve des espèces qui perdent leurs feuilles et amorcent une période de repos en attendant le retour des conditions favorables. Voilà une stratégie d’adaptation gagnante.
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Ce mur végétal rappelle une paroi verticale comme il s’en trouve en milieu naturel. En tirant profit de la capacité des plantes à pousser sur de telles surfaces, il est possible de créer un espace verdoyant et coloré.
La structure qui permet l’accrochage des plantes est constituée d’une grande plaque sur laquelle est fixé un matériau feutré. La tubulure court sur la longueur et les buses traversent la structure en largeur assurant ainsi l’arrosage régulier des plantes. On ajoute des cubes en laine de roche qui sont retenus par un filet. Les plantes sont ensuite fixées parmi les cubes où les racines pourront s’étendre et les plantes s’épanouir.
Peu de plantes réussissent à coloniser les roches où l’humus se fait rare. La compétition y est donc réduite. Plusieurs genres de Gesnériacées et certains Begonias y parviennent avec succès. C’est sans doute grâce à la petitesse de leurs graines – fines comme de la poussière! – qu’elles arrivent à pénétrer dans la moindre anfractuosité où la présence de lichens ou de mousses favorise la fixation des racines. Les voilà bien installées.
C’est bien connu, la plupart des plantes recherchent le soleil pour effectuer la photosynthèse. Toutefois, certaines ont évolué en développant des mécanismes d’adaptation ingénieux qui leur permettent de vivre dans des endroits moins lumineux.
Les feuilles de Vanhouttea brueggeri sont disposées face à face sur la tige et se décalent de 90 degrés sur le rang suivant. Chaque feuille reçoit ainsi le maximum de lumière sans nuire à ses voisines.
Une des deux feuilles opposées sur la tige de Columnea sp. montre une croissance importante par rapport à l’autre. Les probabilités de capter la lumière s’en trouvent multipliées.
Les premiers bégonias sont arrivés au Jardin botanique de Montréal en 1937. Grâce aux efforts de M. Teuscher, la collection a acquis une réputation internationale.