Fougères herbacées
À l'ombre du couvert forestier, elles étalent leurs grandes frondes pour capter le maximum de lumière. La plupart des espèces retrouvées au Québec sont de cette catégorie.
Fougères épiphytes
Dans ces cas, leurs rhizomes s'accrochent aux branches et aux troncs d'arbres qui s'élèvent vers la lumière de la canopée. Elles demeurent toutefois sous le couvert des grands arbres et profitent ainsi de l'humidité de l'air. Le meilleur des deux mondes est à leur portée!
Fougères grimpantes
Plus rarement, en bordure des forêts ou dans certains milieux ouverts, on retrouve des fougères ancrées au sol mais dont la croissance des frondes est continue : elles courent le long des troncs et s'enroulent aux branches. Certaines de ces fougères peuvent être terriblement envahissantes.
Fougères arborescentes
Celles-ci possèdent un « tronc » qui les élèvent au-dessus des plantes herbacées. Installées au cœur d'une trouée dans la forêt, elles profitent ainsi de la lumière disponible. Certaines espèces dépassent la végétation et accèdent directement au plein soleil.
Fougères rupestres
Souvent de petite taille, ces fougères colonisent les blocs de pierre, les éboulis, les parois vertigineuses, se cachent dans les fissures ou au fond de crevasses. Les écailles sur leurs rhizomes les protègent de la dessiccation et les frondes, plus épaisses et couvertes d’écailles ou de poils, permettent de conserver l’humidité.
Fougères aquatiques
Certaines fougères croissent directement dans l’eau, généralement calme et peu profonde. Elles portent des racines bien ancrées au fond ou flottant librement à la surface de l’eau. Elles ont ainsi facilement accès à la lumière.
Fougères xérophytes
L'eau se fait rare? Les fougères portent des frondes plus petites, plus épaisses, et souvent recouvertes de poils ou d’une substance cireuse qui permet de diminuer les pertes d’eau. Les rhizomes, protégés par des écailles, peuvent s'étendre sur des distances considérables pour obtenir eau et nutriments.