L’ethnobotaniste Alain Cuerrier travaille sur la vision des animaux, des végétaux et du paysage qu’ont les Premières Nations du Québec et d’ailleurs. Il s’intéresse à leur utilisation des plantes, autant médicinales qu’alimentaires. Il souhaite documenter et conserver un savoir essentiellement transmis par l’oralité.
- Botaniste et chercheur au Jardin botanique de Montréal
- Professeur associé au Département de sciences biologiques de l'Université de Montréal et de l'Université de Victoria (Colombie-Britannique)
- Récipiendaire du prix Acfas Jacques-Rousseau en 2023
- Lire ses articles sur notre blogue
Domaines des recherche et d'expertise
- Ethnobotanique
- Ethnozoologie
- Ethnoécologie
- Plantes médicinales
- Impact de la cueillette sur la biodiversité
- Changement climatique dans l’Arctique canadien
- Sécurité alimentaire
Formation
Doctorat en sciences biologiques, 1998
Université de Montréal
Perpétuer les connaissances botaniques des Premières Nations
Le domaine de recherche d’Alain Cuerrier est à la confluence de l’être humain, du monde animal, du monde végétal et de leurs habitats ou biomes.
Avec du papier, un crayon et une enregistreuse, il réalise des interviews individuelles ou des groupes de discussion au sein des communautés (Cris, Innus, Inuit, etc.) avec lesquelles il travaille en partenariat.
Alain Cuerrier se rend également en forêt ou dans la toundra avec les communautés autochtones afin qu’elles puissent identifier et nommer les plantes qu’elles utilisent. Parfois ses échanges avec les communautés l’amènent à concevoir des projets en écologie ou en pharmacologie.
En laboratoire, il cherche, par exemple, à réduire le fort taux de diabète des Premières Nations. Pour ce faire, il conjugue savoir traditionnel, science et analyses des plantes identifiées par les communautés comme ayant un potentiel antidiabétique.