Seul le mâle chante. Il émet un son fort qui rappelle celui d’une scie circulaire. Associé aux journées chaudes de l’été, ce chant plutôt aigu dure une quinzaine de secondes. Il commence doucement, devient très fort, puis s’éteint. En plus de son chant caractéristique, la cigale peut émettre un son de protestation lorsqu’on la manipule.
Le chant est produit par une paire de timbales situées sur les côtés du premier segment de l’abdomen, sous les ailes repliées. La contraction rapide des muscles fait courber les timbales, qui émettent un son en se dépliant. Ce son est amplifié par des sacs aériens. Situés dans l’abdomen du mâle, ils servent de caisses de résonnance.
Les cigales entendent grâce à des tympans, situés aussi sur leur abdomen, près des timbales. Cet appareil auditif très perfectionné peut être bloqué par le relâchement d’un muscle, ce qui permet à l’insecte de chanter sans être dérangé par de forts bruits ambiants.
On note l’apparition de cigales caniculaires adultes tous les trois ans par des cycles se chevauchant chaque année, contrairement à ce qui se passe chez les espèces de cigales dites « périodiques » (Magicicada spp.), dont les émergences suivent des cycles de 13 ou 17 ans culminant par des populations abondantes.
Si certains auteurs affirment que cet insecte est inoffensif, on rapporte toutefois des cas de piqûre lors de manipulations maladroites, il s’agit d’être prudent.