- Biosphère
Poète en résidence d'écriture
Le musée de la Biosphère a invité Maya Cousineau Mollen à venir travailler dans ses espaces et son environnement immédiat durant une année complète. Cette résidence d’écriture sera l’occasion d’entamer une réflexion plus large sur l’environnement. La poésie de Maya porte la mémoire du territoire et s’inquiète face à l’actualité et les enjeux du climat. Elle engage un dialogue à la fois pour discuter de sujets difficiles que pour créer des images empreintes de tendresse et de lucidité.
Maya Cousineau Mollen collaborera également à la programmation d’une série d’activités et de rencontres publiques tout au long de sa résidence au Parc Jean-Drapeau. Une programmation à surveiller!
Biographie
Maya Cousineau Mollen, de la nation Innu-Montagnaise, a été adoptée de façon traditionnelle par des parents Québécois après la décision de sa mère Innu. Encouragée par ses parents, elle commence à écrire de la poésie dès l’âge de 14 ans. Ce moyen d’expression la suit tout au long de son existence. Publiée modestement dans des anthologies, revues littéraires et également auteure d’une nouvelle dans le recueil Amun, sous la direction de Michel Jean, elle publie en septembre 2019 son tout premier recueil de poésie, Bréviaire du matricule 082, aux Éditions Hannenorak. Enfants du lichen, son second recueil, a été publié au printemps 2022 aux mêmes éditions et a reçu en novembre dernier le Prix du Gouverneur général du meilleur ouvrage de langue française en poésie.
Elle cumule plus de 25 ans d’expérience dans le monde des Premières nations, fondatrice de l’association étudiante autochtone de l’Université Laval et également cofondatrice du Conseil des jeunes des Premières nations du Québec et du Labrador, devenu l’actuel Réseau jeunesse des Premières Nations du Québec et du Labrador.
Maya Cousineau Mollen a été conseillère en développement communautaire pour la firme EVOQ Architecture. Elle agit à titre d’ambassadrice de cette équipe, qui est au service des Inuit et des Premières Nations depuis plus de 45 ans. Elle vient tout récemment de se joindre à l'équipe de Bibliothèque et Archives nationales du Québec à titre de chargée de projet aux relations avec les Premiers peuples.
Elle s’est aussi engagée dans la controverse de Kanata dès les débuts. C'est à cette occasion qu’elle rencontre Ariane Mnouchkine, qui signe la préface de son recueil de poésie Bréviaire du matricule 082, et scelle les liens naissants de cette « amitié improbable ». Elle retourne à Paris en 2019 pour y passer un mois, sur l’invitation de la célèbre metteuse en scène pour une résidence d’écriture.