L’organe auditif ou tympanal du criquet est situé de chaque côté du premier segment abdominal.
Contrairement à ce qui se passe chez la plupart des insectes chanteurs, où seul le mâle stridule, la femelle du criquet des champs est aussi capable de s’exprimer de façon sonore. La stridulation est produite de la même façon chez les deux sexes.
Chez ce groupe de criquets (les Gomphocérines) la stridulation est produite en frottant le fémur postérieur contre l’aile antérieure.
L’émission du son se fait lorsque le peigne stridulatoire, disposé sur la face interne des fémurs postérieurs, racle la nervure radiale de l’élytre. La caisse de résonance correspond à l’espace créé entre la formation des ailes en formes de toit et l’abdomen, un peu à la manière dont on frotte un archet sur une corde de violon et son effet de caisse de résonnance.
Le son typique est une série d’environ 35 notes très rapprochées qui commence doucement et augmente un peu de volume. Ce chant dure environ 5 secondes et n’est jamais très fort.
Le mâle stridule de manière différente selon ses intentions : s’il veut attirer une femelle, avancer vers elle, s’y accoupler ou encore éloigner un autre mâle. La femelle répond au chant du mâle par une stridulation plus douce.
Le criquet des champs est une espèce diurne. Les jeunes comme les adultes sont agiles et sautent dans les herbes. On peut les observer souvent au bout des tiges des plantes. Les mâles adultes volent sur de courtes distances et près du sol tandis que les femelles se déplacent toujours en sautant.